Voyager au Canada

Le Canada représente pour beaucoup d’Européens francophones un rêve de grand espace, de nature sauvage et de dépaysement total. Pourtant, entre l’enthousiasme initial et la réalité du voyage, se cache une multitude de préparatifs administratifs, logistiques et pratiques qui peuvent transformer une aventure mémorable en parcours du combattant. La distance avec l’Europe, les spécificités climatiques extrêmes et les particularités réglementaires canadiennes exigent une préparation méthodique pour éviter les erreurs coûteuses.

Que vous envisagiez d’observer des grizzlis en Colombie-Britannique, de contempler les baleines du Saint-Laurent, de vous initier aux sports nordiques ou simplement de découvrir les villes canadiennes, chaque aspect de votre séjour mérite une attention particulière. Cet article vous offre une vision d’ensemble complète pour préparer votre voyage au Canada, en abordant les formalités essentielles, les stratégies budgétaires, les expériences nature uniques et les conseils pratiques qui feront la différence entre un séjour réussi et un voyage gâché par des imprévus évitables.

Pourquoi le Canada séduit-il autant les voyageurs européens ?

Le Canada occupe une place particulière dans l’imaginaire des voyageurs européens, bien au-delà de sa simple dimension géographique. La nature sauvage préservée constitue le premier facteur d’attraction : forêts boréales à perte de vue, montagnes Rocheuses majestueuses, et une faune emblématique qu’on ne trouve nulle part ailleurs en Occident. Contrairement aux espaces naturels européens souvent fragmentés et très fréquentés, le Canada offre une immersion totale dans des territoires où l’humain reste minoritaire.

La dimension culturelle joue également un rôle déterminant, particulièrement pour les Français. Le Québec représente un pont linguistique et culturel rassurant, permettant de vivre une expérience nord-américaine sans la barrière de la langue. Mais le Canada séduit aussi par sa diversité d’expériences concentrées : vous pouvez observer des ours le matin, parcourir des sentiers de randonnée l’après-midi et profiter d’une ville cosmopolite le soir, le tout dans un rayon géographique relativement restreint.

Enfin, le Canada bénéficie d’une image de sécurité et d’accessibilité qui rassure les primo-voyageurs. Les infrastructures touristiques sont excellentes, les normes de sécurité élevées, et la mentalité canadienne accueillante facilite les interactions. Cette combinaison unique fait du Canada une destination idéale pour ceux qui cherchent l’aventure sans renoncer au confort et à la sécurité.

Les formalités incontournables avant le départ

L’autorisation de voyage électronique (AVE)

L’AVE représente la formalité la plus fréquemment oubliée par les voyageurs européens se rendant au Canada par avion. Cette autorisation électronique, obligatoire pour les ressortissants français et de nombreux pays européens exemptés de visa, coûte officiellement 7 dollars canadiens sur le site gouvernemental canada.ca. L’oubli de cette démarche peut vous empêcher d’embarquer, sans possibilité de régularisation de dernière minute à l’aéroport.

La procédure prend généralement moins de 15 minutes et l’approbation arrive par courriel dans les 72 heures maximum, bien que la plupart des demandes soient traitées en quelques minutes. Attention toutefois aux sites frauduleux qui apparaissent en première page des moteurs de recherche et facturent ce service entre 30 et 90 euros. Ces intermédiaires n’apportent aucune valeur ajoutée et profitent de la confusion des voyageurs.

Assurance voyage et couverture médicale

Le Canada ne fait partie d’aucun accord de réciprocité médicale avec les pays européens. Une simple consultation médicale peut coûter plusieurs centaines de dollars, et une hospitalisation se chiffre en milliers. Souscrire une assurance voyage adaptée n’est donc pas optionnel, mais absolument essentiel.

Pour les séjours de courte durée (moins de trois semaines), une assurance voyage classique multirisque suffit généralement. Au-delà, ou si vous prévoyez des activités à risque comme l’observation d’ours, le ski hors-piste ou le canoë en autonomie, vérifiez attentivement les exclusions de votre contrat. Certaines cartes bancaires haut de gamme offrent des garanties intéressantes, mais leurs plafonds et leurs conditions d’activation méritent d’être scrutés avant le départ.

Vaccinations et préparation sanitaire

Contrairement à de nombreuses destinations lointaines, le Canada n’exige aucun vaccin obligatoire pour les voyageurs en provenance d’Europe. Le système de santé canadien est excellent et les risques sanitaires majeurs sont inexistants dans les zones touristiques. Les vaccinations universelles (tétanos, polio, diphtérie) doivent être à jour, mais il est inutile de dépenser des centaines d’euros en vaccins spécifiques.

Le risque d’hépatite A au Canada est 50 fois inférieur à celui rencontré en Asie du Sud-Est. La vaccination contre cette maladie ne se justifie que pour des séjours prolongés dans des zones très reculées ou pour des personnes présentant des facteurs de risque spécifiques. Une consultation avec un médecin ou un centre de vaccination international permet d’évaluer votre situation personnelle sans céder à la surmédicalisation.

Quand partir au Canada selon vos priorités ?

La question du timing conditionne entièrement votre expérience canadienne. Chaque saison offre des avantages radicalement différents, et le « meilleur moment » dépend exclusivement de vos priorités personnelles : météo, budget, activités souhaitées ou tolérance à la foule.

Septembre se révèle la période secrète des voyageurs expérimentés au Canada. Les foules estivales sont parties, les températures restent agréables, les couleurs de l’été indien illuminent les forêts, et les prix baissent significativement. Les activités estivales restent possibles tandis que les premières neiges apparaissent en montagne, offrant une diversité unique. Le taux d’observation des baleines dans le Saint-Laurent atteint encore 90%, et les ours sont particulièrement actifs pendant la remontée des saumons.

L’hiver canadien (décembre à mars) attire ceux qui cherchent l’authenticité hivernale. Les températures peuvent descendre à -25°C, mais le froid sec se vit paradoxalement mieux qu’un froid humide européen à -5°C. Cette saison offre des expériences impossibles ailleurs : motoneige, traîneau à chiens, observation des aurores boréales et sports nordiques dans des conditions optimales. Les prix des hébergements chutent de 30 à 40% hors des périodes de vacances scolaires.

Le printemps (avril-mai) et l’automne (octobre-novembre) constituent les saisons intermédiaires, parfaites pour éviter simultanément les foules et le froid extrême. Attention toutefois : partir en juin fait rater l’été indien qui se déroule principalement en septembre-octobre, une erreur de timing frustrante pour beaucoup de voyageurs mal informés.

Maîtriser son budget pour un voyage accessible

Optimiser le coût des vols transatlantiques

La fenêtre de réservation de 11 semaines avant le départ représente statistiquement le moment optimal pour obtenir les meilleurs tarifs vers le Canada depuis l’Europe. Réserver trop tôt (plus de six mois à l’avance) ou trop tard (moins de trois semaines) fait grimper les prix de 20 à 40%. Les comparateurs de vols classiques restent efficaces, mais pensez à vérifier également les vols avec escale qui peuvent réduire le coût de 200 à 300 euros par personne.

Hébergement à moins de 100 dollars dans les grandes villes

Trouver un hébergement décent à moins de 100 dollars canadiens dans les métropoles comme Toronto, Vancouver ou Montréal exige de la stratégie. Les auberges de jeunesse ne sont plus réservées aux routards et proposent souvent des chambres privées confortables entre 60 et 80 dollars. Les Airbnb en périphérie des centres-villes, bien desservis par les transports publics, offrent un excellent rapport qualité-prix.

Pour les couples avec un budget moyen, l’équation change selon la durée du séjour. Les hôtels de chaîne en périphérie garantissent un standard de qualité prévisible et incluent souvent le petit-déjeuner, ce qui représente une économie de 15 à 20 dollars par jour. Les Airbnb permettent de cuisiner et d’économiser sur les repas, mais ajoutent des frais de service et de ménage qui peuvent annuler l’avantage financier sur de courts séjours.

Pièges financiers à éviter absolument

Le change de devises constitue un poste de déperdition insidieux. Échanger vos euros à l’aéroport ou dans les bureaux de change touristiques vous fait perdre 15% de la valeur par des taux désavantageux et des commissions cachées. Privilégiez le retrait direct en dollars canadiens avec une carte bancaire sans frais internationaux, ou changez une petite somme avant le départ dans votre banque habituelle.

Les pourboires canadiens représentent une autre source de confusion et de sur-paiement. Le taux standard se situe entre 15% et 18% du montant avant taxes dans les restaurants. Calculez toujours le pourboire sur le montant hors taxes pour éviter de payer un pourboire sur les taxes elles-mêmes, une erreur qui vous fait systématiquement surpayer de 2 à 3%.

Observer la faune canadienne en toute sécurité

L’observation des ours : préparation et protocole

Observer des ours grizzlis en milieu naturel représente une expérience que 95% des gens n’osent jamais tenter, souvent par peur mal informée. La Colombie-Britannique offre les conditions optimales pour cette aventure, particulièrement durant la remontée des saumons (août à octobre) où les ours se concentrent le long des rivières et deviennent prévisibles.

La sécurité repose sur un paradoxe : l’erreur mortelle consiste précisément à marcher silencieusement en territoire ours. Les ours évitent naturellement les humains et la majorité des attaques résultent de rencontres-surprises où l’animal se sent acculé. Faire du bruit régulièrement (parler fort, utiliser une clochette) prévient 99% des situations dangereuses. Si malgré tout vous croisez un ours, le protocole est clair : ne jamais courir, se faire paraître plus grand, parler calmement et reculer lentement.

Choisir entre observation maritime et terrestre dépend de votre niveau de confort avec le risque. Les excursions en bateau offrent une sécurité maximale tout en permettant d’observer les ours côtiers pêchant le saumon. Les randonnées guidées en territoire ours procurent une immersion plus intense, mais exigent de respecter scrupuleusement les consignes du guide.

Les baleines du Saint-Laurent

Le Saint-Laurent constitue un hotspot mondial exceptionnel pour l’observation des baleines, avec jusqu’à 13 espèces différentes fréquentant ces eaux riches. La région de Tadoussac et la Côte-Nord offrent des taux d’observation dépassant 90% de juin à octobre, avec un pic en septembre.

Le choix entre Zodiac et grand bateau détermine complètement votre expérience. Le Zodiac vous positionne au niveau de l’eau, amplifie les sensations et permet une plus grande proximité, mais expose davantage aux embruns et aux mouvements. Pour les familles avec jeunes enfants (moins de 8 ans) ou les personnes sensibles au mal de mer, le grand bateau offre plus de stabilité et de confort. Les trois erreurs qui provoquent systématiquement le mal de mer : ne pas prendre de médicament préventif deux heures avant, ne pas manger suffisamment avant l’embarquement, et se placer à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur où la fixation de l’horizon stabilise le système vestibulaire.

Vivre l’hiver canadien sans appréhension

Pour les Européens habitués aux hivers tempérés, le froid extrême canadien génère souvent une appréhension qui les prive d’expériences uniques. Pourtant, un froid sec de -25°C se vit objectivement mieux qu’un froid humide de -5°C en Europe, à condition d’adopter la bonne stratégie vestimentaire.

La technique des trois couches transforme votre rapport au froid : une couche de base thermique qui évacue la transpiration, une couche intermédiaire isolante (polaire ou duvet), et une couche externe coupe-vent imperméable. Ce système vous permet de réguler votre température en ajoutant ou retirant une couche selon l’intensité de l’activité, évitant ainsi la transpiration qui constitue le véritable ennemi du confort thermique.

Les activités hivernales emblématiques comme la motoneige ou le traîneau à chiens offrent deux philosophies différentes de l’aventure. La motoneige procure de l’adrénaline, de la vitesse et permet de couvrir de grandes distances, mais génère du bruit et une empreinte écologique significative. Le traîneau à chiens offre une connexion avec les animaux, un silence contemplatif et une authenticité historique, mais exige une forme physique correcte et une tolérance au froid plus importante.

L’hypothermie débutante passe souvent inaperçue lors des activités extérieures prolongées. Les premiers signes (frissons incontrôlables, maladresse des mains, confusion légère) doivent déclencher un retour immédiat à l’intérieur. Planifiez des activités hivernales de 2 à 3 heures maximum pour un premier contact, en augmentant progressivement la durée selon votre acclimatation.

Sports et activités de plein air

Initiation aux sports nordiques

Les sports nordiques canadiens (ski de fond, raquettes, patin sur glace) sont étonnamment accessibles aux débutants complets. Le ski de fond canadien se pratique sur des pistes damées et balisées, bien plus faciles que le ski alpin. La technique du pas alternatif s’acquiert en 30 minutes et permet immédiatement de parcourir des sentiers panoramiques.

Choisir entre raquettes et ski de fond dépend de votre condition physique et de votre équilibre. Les raquettes ne nécessitent aucun apprentissage technique et permettent de sortir des sentiers balisés, mais sollicitent davantage les jambes. Le ski de fond offre une glisse fluide et couvre plus de distance, mais exige un minimum de coordination. L’épuisement du premier jour surprend presque tous les débutants qui sous-estiment l’intensité cardio du ski de fond : commencez par des boucles de 5 kilomètres maximum.

Randonnée et évaluation des difficultés

Un sentier canadien classé « facile » peut se révéler plus exigeant qu’un sentier « moyen » européen. Les échelles de difficulté varient selon les pays, et le Canada base souvent sa classification sur des randonneurs habitués aux dénivelés et aux terrains accidentés. Un sentier facile canadien peut tout à fait comporter 300 mètres de dénivelé sur terrain rocheux, là où un sentier facile français serait totalement plat et goudronné.

Le calcul du temps de marche réel doit intégrer trois facteurs : le dénivelé (compter 400 mètres de dénivelé positif par heure), le type de terrain (ajouter 20% sur terrain rocheux ou humide), et les pauses (prévoir 10 minutes de pause par heure de marche). Cette méthode évite le départ tardif qui vous force à finir en obscurité sans lampe frontale, une situation potentiellement dangereuse en milieu sauvage.

Le canoë en milieu sauvage

Le canoë canadien est plus stable que le kayak grâce à sa largeur, mais techniquement plus complexe car il exige de maîtriser les coups de pagaie pour maintenir une trajectoire droite. Trois coups essentiels suffisent pour débuter : le coup avant pour avancer, le coup en J pour corriger la trajectoire, et le coup de gouverne pour tourner.

Pour une première sortie, optez pour une excursion guidée de deux heures plutôt qu’une location autonome. Le chavirement par vent de travers surprend 60% des débutants qui ne comprennent pas comment le vent latéral peut déstabiliser un canoë en quelques secondes. Un guide vous enseignera les techniques de contre-balancement et de lecture de l’eau indispensables à la sécurité.

Expériences uniques et immersion culturelle

Activités exclusivement canadiennes

Certaines expériences ne peuvent se vivre qu’au Canada et justifient à elles seules le voyage. La plongée sous glace figure parmi les activités les plus rares au monde, disponible dans seulement trois destinations mondiales dont le Québec. Observer le monde aquatique sous une couche de glace, avec la lumière filtrée créant des jeux de couleur irréels, procure une sensation d’extra-terrestre absolument unique.

L’observation des bébés phoques (blanchons) aux Îles-de-la-Madeleine représente une autre expérience émotionnelle intense, mais éthiquement sensible. La fenêtre d’observation se limite à trois semaines en février-mars, période pendant laquelle les phoques du Groenland mettent bas sur la banquise. Les règles sont strictes : distance minimale de 10 mètres, interdiction absolue de toucher les blanchons (le toucher humain peut entraîner le rejet par la mère), et quotas stricts limitant le nombre de visiteurs. La réservation doit se faire 12 mois à l’avance pour sécuriser une place.

Nuit en tipi et immersion autochtone

Passer une nuit en tipi permet de vivre une expérience culturelle profonde, à condition de distinguer tipi touristique aménagé et tipi traditionnel authentique. Le tipi touristique inclut généralement matelas, chauffage d’appoint et commodités modernes, offrant une immersion symbolique confortable. Le tipi traditionnel exige une préparation thermique sérieuse pour survivre à une nuit à 5°C sans chauffage électrique.

Privilégiez systématiquement les tipis gérés par des communautés autochtones plutôt que les installations commerciales non-autochtones. Cette distinction garantit non seulement l’authenticité de l’expérience, mais aussi que votre contribution financière bénéficie directement aux peuples premiers. Une préparation culturelle avant l’expérience (lecture sur l’histoire et les traditions de la nation concernée) enrichit considérablement la compréhension symbolique de chaque élément.

Souvenirs authentiques versus pièges touristiques

Ramener des souvenirs authentiques exige de déjouer une réalité déconcertante : 70% des produits artisanaux vendus dans les boutiques touristiques canadiennes sont fabriqués en Asie. Cinq indices visuels révèlent l’origine réelle : la qualité des finitions (les produits asiatiques montrent souvent des irrégularités dans les coutures), l’étiquette (vérifiez la présence de « Made in Canada »), le prix (l’artisanat authentique a un coût qui reflète le travail manuel), la présence du nom de l’artisan, et le lieu de vente.

Les boutiques de musées et les marchés artisanaux certifiés garantissent généralement l’authenticité. Pour le sirop d’érable, méfiez-vous des produits « pur sirop d’érable » à prix très bas qui contiennent en réalité 40% de sirop de maïs. Le véritable sirop d’érable pur à 100% coûte entre 12 et 20 dollars canadiens pour 250 ml et porte obligatoirement la mention « 100% pur sirop d’érable » avec la classification de grade (doré, ambré, foncé ou très foncé).

Organiser sa logistique sur place

Location de voiture : économies et pièges

Louer une voiture en centre-ville coûte 30% moins cher qu’à l’aéroport grâce aux taxes aéroportuaires et frais de concession qui gonflent artificiellement les tarifs. Si votre vol arrive le soir, dormez une nuit en ville et récupérez votre véhicule le lendemain matin dans une agence urbaine. Cette stratégie simple vous fait économiser 50 à 100 dollars canadiens sur une location de deux semaines.

La technique de réservation anticipée (3 à 4 mois avant le départ) peut générer une économie de 300 dollars sur une location longue durée. Les assurances méritent une attention particulière : votre carte bancaire premium offre peut-être déjà une couverture collision-dommages (CDW), rendant l’assurance du loueur redondante. Vérifiez précisément les conditions et plafonds de votre carte avant le départ.

Méfiez-vous du piège des kilomètres « illimités » qui cachent parfois un plafond quotidien dans les petits caractères (typiquement 200-300 km par jour). Pour un circuit itinérant de trois semaines couvrant Ouest-Ontario-Québec, vous parcourrez facilement 4000 à 5000 kilomètres. Un dépassement facturé à 0,25 dollar par kilomètre excédentaire peut ajouter plusieurs centaines de dollars de frais surprises.

Planifiez l’heure de retour du véhicule avec précision. Un retard de deux heures peut déclencher des frais de retard de 150 dollars, correspondant à une journée de location supplémentaire. Prévoyez systématiquement une marge de sécurité de trois heures pour gérer les imprévus de dernière journée.

Forfait organisé ou voyage indépendant ?

Les forfaits organisés au Canada coûtent typiquement 40% plus cher qu’un voyage organisé soi-même (DIY), mais cette différence de prix se justifie-t-elle par la valeur apportée ? Pour les voyageurs seniors peu habitués à la planification complexe ou anxieux face à l’autonomie en terre inconnue, le forfait apporte une tranquillité d’esprit qui vaut son surcoût.

L’évaluation honnête de votre niveau réel d’autonomie constitue la clé de cette décision. Êtes-vous à l’aise avec la conduite sur de longues distances ? Savez-vous gérer les imprévus (panne, changement météo, réservation annulée) ? Parlez-vous suffisamment anglais pour des interactions pratiques ? Si vous répondez « non » à deux de ces questions, un circuit accompagné en bus élimine ces sources de stress.

La formule hybride combinant jours organisés et jours libres représente souvent le meilleur compromis. Réservez des excursions guidées pour les activités complexes (observation d’ours, expédition en traîneau à chiens, vols en hydravion) tout en gardant la liberté de vos déplacements et hébergements. Cette approche capture les avantages des deux formules sans leurs inconvénients respectifs.

Diversification des hébergements

Alterner les types d’hébergement durant votre séjour enrichit l’expérience trois fois plus qu’un séjour monotone dans le même type d’établissement. La variété (hôtel urbain, chalet nature, auberge rurale, tipi, igloo) multiplie les angles d’approche du pays et crée des souvenirs différenciés.

Planifiez une séquence logique d’hébergements croissants ou décroissants en confort selon votre stratégie. Commencer par des nuits insolites (igloo, tipi) puis progresser vers plus de confort évite la déception inverse. Le ratio optimal se situe autour de 70% d’hébergements standards confortables et 30% d’hébergements insolites, permettant l’aventure sans transformer le voyage en épreuve d’endurance.

Évitez l’enchaînement de cinq nuits insolites consécutives qui transforme l’exceptionnel en épuisant. Une nuit en igloo suivie de deux nuits d’hôtel confortable, puis une nuit en tipi et à nouveau deux nuits standards créent un rythme équilibré entre stimulation et récupération.

Voyager au Canada représente bien plus qu’un simple déplacement géographique : c’est une opportunité de rupture radicale avec le quotidien, de confrontation avec une nature à l’échelle démesurée, et de redécouverte de ses propres limites. La préparation minutieuse des aspects administratifs, budgétaires et logistiques ne doit pas étouffer la spontanéité, mais au contraire la libérer en éliminant les sources de stress évitables. Chaque voyageur construit son propre Canada en fonction de ses priorités, qu’elles soient contemplatives, aventureuses, culturelles ou transformatrices. L’essentiel reste de partir avec les bonnes informations, une préparation adaptée à votre profil, et l’ouverture nécessaire pour accueillir l’inattendu qui fait la magie de tout grand voyage.

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